Inspiré du désormais mythique Flu Game de Michael Jordan, où His Airness avait joué avec la grippe, Julien Macquet a fait très bonne figure, pourtant diminué par une terrible gastro. Cela n'a pas suffit à faire tomber l'ogre de la poule, et Supop essuie sa première défaite depuis plus de quinze mois.
C'est fortement diminué que les Sharks arrivent à Ginette. S'ajoute à Corentin toujours diminué à la cheville, Macquet malade et Pakula diminué, les absences des tauliers Romain Brun, Aurélien, et Frasco. Face à l'épouvantail de la poule, Ginette, fort de 3 victoires en 3 matchs, plus de 100pts de moyenne, pour moins de 40 encaissés, la tâche s'annonçait ardue, et les bookmakers ne misaient pas fort sur Supoptique.
Cependant, le début du match donne vite tord aux chiffres. Après quelques minute, la défense Supopticienne étouffe totalement les jeunots, et 4 premiers points marqués en pénétration par Corentin donnent le ton. Après 6 minutes, les score est même de 8-10 pour les visiteurs.
Ca commence à se corser. Le 11 versaillais commence à faire mal dans la raquette, et Ginette passe devant à 16-10, malgré les lancers francs de Pakula. Nos sharks réagissent en accélérant le jeu, et passe un 10-0 à Ste-Geneviève, pour passer à 28-20. C'est en insistant dans la raquette, sur le duo Julien/Paku, que Ginettte souffre. Ce sera le plus gros écart du match en faveur de Supop. Score à la mi-temps : 30-26, avec déjà 12 points du vétéran Paku, et 10 points de Corentin : l'exploit semble on-ne-peut-plus possible.
Cependant, à l'image de Corentin, l'Institut va alors bafouiller son basket. Plus de rythme, une défense laxiste, notamment de la part de leur capitaine, et plus d'envie. Pakula se fait même contrer plusieurs fois... Les joueurs s'énervent, Théo râle sur l'arbitrage (qui était aussi coach de Ginette en même temps...), avant que Corentin ne dégoupille et sorte définitivement de son match. Sur la deuxième mi-temps, Supop prend alors contre-attaque sur contre-attaque, et lorsque les joueurs défendent, il se font punir sur des tirs lointains. On est si loin du beau jeu de passe affiché en première période. Théo et Ben, par deux fois, vont essayer de remettre l'équipe sur de bons rails, et ramènent à 11pts l'IOGS mais leurs effort sont vains. L'équipe s'incline 63-47.
Il faudra tirer des enseignements de cette défaite, notamment essayer de jouer la semaine prochaine avec la justesse de la première période, et savoir mieux gérer les moments faibles pour rebondir.