Buteurs : Victor Colas, Julien Bernard
Le football est parfois cruel.
Pour sa première finale universitaire, Supop affronte l'équipe de l'ESITC Cachan pour un duel au sommet de la division d'ile de France.
Malgré quelques frayeurs devant la rapidité des contres adverses en début de première mi-temps, Supop parvient à maîtriser son match. Et, après plusieurs occasions franches pour nos oranges c'est l'inévitable Victor Colas qui débloque la situation d'une belle frappe entrée de surface. 1-0.
Au retour des vestiaires, Supop garde la main mise sur le match et se procure encore une fois les occasions les plus franches. Julien Bernard surgit alors à l'heure de jeu et double la marque après une belle action collective. 2-0.
Peu après Julien n'est pas loin du troisième but lorsque sa demi volé vient littéralement se planter contre l'équerre de l'ESITC Cachan.
Ces derniers ne parviennent pas à réagir et des tensions montent au sein même de l'équipe. Malheureusement, et alors que Cachan se décourage devant l'armada orange, un centre dévissé par le vent vient tromper un Poto Nico impuissant. 2-1.
Le match suit son cours et la fatigue se fait sentir, surtout côté Supop qui doit gérer l'expulsion temporaire de plusieurs de ses joueurs. Mais l'ESITC Cachan n'arrive tout de même pas à se montrer dangereuse.
On joue alors la 93 ème minutes et le score est toujours de 2-1 en faveur de Supop. Cachan lance ses derniers espoirs dans la surface Supopticienne. Et; suite à de multiples cafouillages l'ESITC vient crucifier Supoptique sur le coup de sifflet final. 2-2. Direction la séance de tirs aux but et son lot de hasard.
Le sort ne penchera pas en faveur de Supop et après 7 tirs de chaque côté, c'est bel et bien l'ESITC Cachan qui arrache le trophée des mains Supopticienne.
Il n'y aura pas de notes de match aujourd'hui. L'ensemble de l'équipe a fourni une belle prestation contre une équipe de Cachan cohérente mais pas fantastique. La saison a été sérieuse et la montée au niveau III est plus que méritée au vu du niveau global de l'ensemble des joueurs. Il manquera néanmoins une ligne au palmares de cette équipe plus que méritante et les regrets sont là , mais c'est ce qui fait l'histoire du football. On dit que seul les vainqueurs écrivent l'histoire, dans le football on se souvient aussi des grands perdants. Le brésil de 1950, la Hongrie de 1954, les Pays-Bas des années 70 et la grande Supoptique de 2018.
Le football est parfois cruel.