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  • Photo du rédacteuremmanuelleduquesne

ENPC 106 – 57 SupOptique (BASKET)

ENPC 106 – 57 SupOptique

« Les soirées de jeudi soir, quelques-fois ça me déçoit, pour quelques mauvais écrans, ça part en giclée de sang » - La Sexion d’Assaut

Pour ce premier match de la saison 2018-2019, l’équipe de basket de SupOptique prend tous les risques et effectue son premier déplacement vers le gymnase de l’Ecole des Ponts. Les membres de l’équipe ont pris un soin tout particulier à mettre à jour leurs vaccins pour s’aventurer dans le 77, à Champs-sur-Marne (c’est en France je vous jure).

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Amputé de sa coqueluche à la mèche blonde et capitaine de l’équipe l’année passée, Corentin, le collectif s’organise désormais autour du nouvellement promu Jeremy Frasconi. Son charisme, sa chaine au (Corentin) cou et son accent chantant sont autant atouts de charme qui assurent la cohésion du groupe, qu’il aura su apprivoiser et fédérer dès la coupe de l’X. Il a à cœur de faire entrer son nom au panthéon des meilleurs capitaines d’équipes FFSU et entreprendra tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir : sa fraude visant à faire jouer Elliott sans licence se heurte malheureusement à la vigilance du corps arbitrale. Elliott est contraint de poser ses fesses sur le banc, bien qu’ayant risqué sa vie jusqu’en Seine-et-Marne. Un sacrifice qui ne sera pas oublié.

Pour cette première rencontre, on assiste un choc générationnel au sein de la formation SupOpticienne. D’un côté du spectre, l’arrivée de nouveaux venus comme Elias et Grégoire vient apporter un peu de fraicheur au groupe et comptent leur première sélection au sein de l’équipe. De l’autre, les vétérans Théo et Guillaume « Paku » Pakula, du haut de leur 5840 titularisations cumulées, dispensent leur savoir-faire et expérience sur les parquets franciliens depuis 30 ans déjà.

Le match débute entre les deux formations : les joueurs des Ponts sont tous très laids, ce qui a pour effet de nettement perturber le jeu du 5 majeur SupOpticien. Les approximations défensives sont nombreuses, le manque d’intensité se fait sentir et ces boloss des Ponts en profitent pour enchainer les paniers comme Hélène du Safran enchaine les espressos.

Dans ces premiers instants du match, l’école des Ponts (qui rappelons-le construisent des ponts mdr) se détache assez nettement au score, malgré les quelques sursaut d’orgueils collectifs de l’équipe. La défense se fait assez laxiste, des espaces se créent et la formation laser ne parvient pas à trouver les solutions offensivement. Théo peine à accéder au panier, les échanges avec l’arbitre se font de plus en plus véhéments. Après quelques minutes de jeu, l’ENPC mène 25 à 10. Un temps mort est demandé.

Frasco réunit alors ses joueurs à l’occasion d’un temps mort. Il dispense un discours poignant, rappelle aux joueur des valeurs de solidarités, d’unité, à quel point elle est leur force, attise l’envie et appelle à l’abnégation de l’individu au profit de l’équipe. Des larmes coulent, se mêlent à la sueur. Les troupes, galvanisées retournent sur le terrain prêt à renverser la vapeur.

La première mi-temps se termine sur un score de 52 à 20. Frasco débute il ne faut pas lui en vouloir.

Avec toutes les briques que les SupOpticiens a lancéés au panier, l’équipe décide de construire un mur défensif pour empêcher aux Ponts d’accéder au cercle. Les premières minutes sont prometteuses et le 5 majeur retrouve quelques couleurs. Les débats se font plus équilibrés, et SupOptique parvient à recouvrer momentanément son assise sur le ballon, mené par un Frasco flamboyant. Comme pour envoyer un message à ses coéquipiers, Jérémy enquille trois stepback fadeaways à trois points sur la tête de son défenseur et les remet les rails. Hector se charge de prendre le relai avec des attaques incisives et appuyées vers le cercle. Macquet se bat comme un beau diable, et malgré son absence totale de muscle parvient à chiper le ballons des mains des intérieurs Pontois. Grégoire se tape le torse de rage, à l’instar d’un Gorille male alpha. La machine est relancée, les étudiants des Ponts tremblent et l’un d’entre eux vomit de stress. D’autres demandent un temps-mort pour appeler leurs proches afin de retrouver la confiance qui leur manquait.

Le coaching est malheureusement gagnant, puisqu’ils parviennent alors à redresser la tendance et confortent à nouveau leur avance. Seuls les quelques coups de génie de Paku sur la fin de match viendront inquiéter les ambitions Campésiennes, en vain.

Ne pouvant désormais plus gagner à la régulière, la formation SupOpticienne décide d’un commun accord de passer à tabac les joueurs adverses. Le match se termine alors dans le sang, lors d’une rixe totale au cours de laquelle les combattants de l’optique ont largement pris l’ascendant sur leurs homologues spécialistes de travaux publics. Pour eux, le bilan est de 3 morts et 3 blessés graves. Côté IOGS, seule l’arcade de Théo et la jambe fragile d’Elias ont été touchée pendant l’incident.

Le score final est de 106 à 53. Nous n’irons plus jamais en Seine-et-Marne.

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